L’entreprise québécoise Amilia, pionnière du loisir intelligent, achète l’américaine 110 % pour prendre d’assaut ce « marché oublié » de plusieurs milliards $ aux États-Unis.
« On est en train de créer un marché complètement nouveau à partir de notre technologie québécoise. Il y a 25 000 villes aux États-Unis », partage au Journal François Gaouette, président-directeur général d’Amilia, salivant à l’idée d’envahir le marché américain.
Concrètement, Amilia peut ressembler un peu à Shopify, mais c’est une plate-forme de commerce qui facilite l’inscription à des cours de tennis ou de patinage artistique par exemple. Son logiciel permet de faire électroniquement ce qui était fait avant à la mitaine.
M. Gaouette regrette d’ailleurs que la ville intelligente soit souvent réduite aux lumières qui s’allument toutes seules ou au transport en commun... Il pense que le loisir est le grand oublié dans ce nouvel écosystème branché.
Vent dans les voiles
Mercredi, Amilia a conclu une ronde de financement de 5 millions $ et a annoncé avoir fait l’acquisition de 110 %, une firme américaine active dans plus de 75 villes et organismes gouvernementaux aux États-Unis, dont Austin, Boulder et Bâton Rouge.
Selon François Gaouette, l’achat de la société américaine 110 % est stratégique parce que son propriétaire Jamie Sabbach est une sommité en la matière.
Avec ses 5 millions $, Amilia prévoit aussi doubler la superficie de ses bureaux du Nordelec à Griffintown et passer de 75 à 100 employés d’ici la fin de l’année.