L'industrie canadienne des paiements connaît une transformation majeure avec la mise en œuvre imminente du Code de conduite révisé pour l'industrie des cartes de paiement. Lancées le 30 octobre 2024, ces nouvelles règles sont destinées à bouleverser la manière dont les paiements sont effectués au Canada. L'objectif de ces changements est de rendre le système de paiement plus transparent, responsable et sécuritaire pour les consommateurs et les commerçants.
Avec une réputation exemplaire en matière de conformité réglementaire, l'équipe d'Amilia a agi rapidement pour se conformer à ces nouvelles règles afin de renforcer davantage sa plateforme de gestion des loisirs et des adhésions.
De plus, Amilia a favorablement accueilli la récente Loi sur les activités associées aux paiements de détail (LAPD), qui est une loi au Canada qui réglemente les prestataires de services de paiement (PSP). Son objectif est de garantir la sécurité des consommateurs en veillant à ce que les systèmes de paiement soient sécurisés et fonctionnent correctement. La loi exige que la Banque du Canada réglemente les prestataires de services de paiement au Canada, qui seront désormais tenus de se conformer à des directives strictes et de faire rapport annuellement à la Banque.
"Très peu de personnes ont saisi l'ampleur de ces nouvelles réglementations", déclare le directeur des opérations d'Amilia, Sébastien Proulx-Bonneau. "Peu de gens en dehors du monde des technologies financières en sont conscients, et de nombreuses entreprises technologiques l'ont négligé en pensant qu'elles n'étaient pas concernées. Nous restons à jour avec la réglementation afin que nos clients n'aient pas à le faire."
Ce changement affecte non seulement les banques traditionnelles, mais implique également les prestataires de services de paiement (PSP), les entreprises de technologie financière et d'autres acteurs importants qui jouent des rôles clés dans le traitement des paiements dans le monde numérique d'aujourd'hui.
"Nous restons à jour avec la réglementation afin que nos clients n'aient pas à le faire," déclare le directeur des opérations d'Amilia, Sébastien Proulx-Bonneau.
Ce qui change et pourquoi cela compte
Le Code de conduite mis à jour signifie que davantage d'organisations, y compris l'Agence de la consommation en matière financière du Canada, surveilleront la gestion des paiements. Cela signifie également que des règles sont désormais en place pour les processeurs tiers impliqués dans les accords entre commerçants et banques. Ces changements visent à instaurer une meilleure surveillance et responsabilité tout au long du processus de paiement.
Tant le Code de conduite que la Loi sur les activités de paiement de détail se sont également étendus pour couvrir davantage de types d'organisations. Cela reconnaît la diversité croissante des solutions de paiement au Canada et souligne la nécessité pour tous les acteurs d'avoir de solides pratiques de conformité afin de garantir la sécurité et la fiabilité des paiements.
Il suffit de regarder l'effondrement de l'intermédiaire fintech Synapse, basé aux États-Unis, pour comprendre les enjeux. La société a déposé une demande de protection en faillite en vertu du chapitre 11 en avril dernier et a mis fin à ses services pour certains de ses partenaires, dont Evolve Bank & Trust. Cela a entraîné des perturbations pour les clients des partenaires de Synapse, conduisant à la suspension des comptes ou à l'affichage de fonds qui n'existaient pas du tout. En fin de compte, l'effondrement et la faillite de Synapse ont laissé plus de 100 000 Américains incapables d'accéder à un montant collectif de 90 millions de dollars, ce qui a entraîné une action collective en justice.
"C'est un scénario récent très réel des États-Unis qui met en lumière comment la dépendance aux entreprises technologiques peut avoir des conséquences réelles sur le monde financier. Cela illustre pourquoi le gouvernement fédéral canadien agit pour élargir le régime réglementaire aux fournisseurs de technologie, étant donné que de plus en plus de mouvements d'argent sont externalisés ou dépendent d'une variété d'entreprises tierces", déclare Proulx-Bonneau.
Ce que couvrent les règles
Les nouvelles règles énumèrent une gamme de fonctions de paiement de détail que tous les acteurs des paiements doivent suivre, y compris la gestion des comptes, la conservation des fonds et la fourniture de services tels que les transferts de fonds et le règlement.
"L'objectif de la législation est que la Banque du Canada réglemente également les prestataires de services de paiement (PSP). La législation est très, très large dans la définition d'un PSP et inclut également les entreprises de logiciels de point de vente. Bien que la plupart des entreprises de logiciels confientle traitement des paiements à des tiers, la LAPD considère que la facilitation des instructions de paiement est une activité de paiement de détail relevant de la réglementation."
"Nous mettons déjà beaucoup l'accent sur la sécurité mais désormais, nous devrons respecter les directives spécifiques de la Banque du Canada."
Ce qu'Amilia et les autres doivent faire
En tant qu'acteur majeur de l'industrie des paiements, Amilia et d'autres organisations doivent suivre un ensemble de règles énoncées dans les nouvelles réglementations. Ces règles visent à garantir que tout le monde soit transparent, responsable et à préserver la sécurité des paiements pour tous les acteurs impliqués.
Pour souligner l'importance de ces réglementations, la Banque du Canada a conseillé que le non-respect de la LAPD pourrait entraîner des amendes et des ordres d'arrêt des opérations de paiement.
"Nous mettons déjà beaucoup l'accent sur la sécurité mais désormais, nous devrons respecter les directives spécifiques de la Banque du Canada. Cela pourrait être un fardeau supplémentaire pour les petites entreprises mais renforcera globalement l'intégrité de l'écosystème de paiement canadien."
Adopter le changement pour un système de paiement plus fort
En conclusion, le déploiement du Code de conduite révisé pour l'industrie des cartes de paiement et la Loi sur les activités associées aux paiements de détail représente un moment important dans l'évolution du paysage des paiements canadiens. En accueillant ces changements et en suivant diligemment les exigences de conformité, des acteurs clés de l'industrie comme Amilia peuvent naviguer en toute confiance dans un environnement réglementaire en évolution.
L'accent mis sur la transparence, la responsabilité et la protection du consommateur intégré dans les nouvelles réglementations prépare le terrain pour un écosystème de paiement plus sécurisé et fiable qui profite à tous les acteurs concernés. Cet engagement à s'adapter et à respecter les meilleures pratiques garantit que l'intégrité et l'efficacité des opérations de paiement restent une priorité absolue dans le monde en constante évolution de la technologie des paiements.